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Manger local: pourquoi et comment?

Nos grands-parents s’alimentaient, il y a 60 ans, presque exclusivement des produits du terroir. En un très court laps de temps, la distance parcourue par nos aliments a augmenté dramatiquement avec l’urbanisation, l’avènement des transports motorisés et l’ouverture des marchés. Aujourd’hui, selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), les fruits et les légumes consommés dans la province parcourent en moyenne de 3000 à 5000 kilomètres avant d’arriver dans notre assiette.

Depuis quelques années, dans un contexte de défis environnementaux et de dévitalisation des régions, on observe un véritable mouvement de revalorisation de l’achat local. Des producteurs, consommateurs et restaurateurs s’unissent en circuits courts pour permettre aux produits de passer le plus directement possible du champ à l’assiette. Les produits locaux frais et/ou transformés disponibles sont de plus en plus variés et alléchants.

Pourquoi l’achat local ?
Choisir de s’alimenter localement le plus possible et toute l’année, cela demande une bonne dose de détermination et de créativité et un désir de se réapproprier certains savoir-faire oubliés… Alors, pourquoi se donner cette peine, alors que les produits importés sont accessibles à tout moment de l’année ?

« Quand on fait le choix de consommer local, on y trouve plein d’avantages ! On découvre l’immense variété des saveurs de notre terroir. Et plus il y aura de demande pour les produits locaux, plus on verra l’offre se diversifier. C’est un moyen efficace de réduire notre empreinte environnementale : moins d’emballage, moins de gaspillage, moins de GES liés au transport des aliments », explique Anne Thivierge, résidente de Sainte-Croix, qui travaille avec une équipe à mettre en place une plateforme en ligne, Du terroir à l’armoire, qui permettra de s’approvisionner en produits locaux.

Pour Julien Larochelle, chef propriétaire de la Maison de Blanche et Zéphirin à Saint-Narcisse-de-Beaurivage, s’approvisionner localement, c’est bâtir une communauté solidaire. « Plutôt que d’envoyer notre argent ailleurs, on fait vivre les gens et les entreprises d’ici », dit-il.

Il reste tout de même un travail de sensibilisation à faire. « Même en pleine saison de production locale, la majorité des pommes vendues en épicerie viennent d’ailleurs. Le résultat est que, souvent, une partie de la production locale n’est pas vendue. Si les gens achetaient localement, du moins en période de production, on diminuerait le transport et les émissions de GES et on éliminerait les pertes », mentionne Lucie Fortin, propriétaire du Verger de Tilly, à Saint-Antoine-de-Tilly.

Bien plus qu’une mode passagère, l’achat local s’avère une façon de reprendre en main son alimentation, de réduire son empreinte environnementale et de former une communauté plus vivante, solidaire et durable.

Consultez ce publireportage en pdf : Manger local, c’est génial… Pour mes papilles et ma santé!

Consultez ce publireportage en pdf : Manger local, c’est génial… pour l’ENVIRONNEMENT!

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Manger local au resto

Des restaurateurs d’ici ont fait le choix de s’approvisionner localement le plus possible. Tout en réduisant leur empreinte environnementale, ils ont à coeur de faire découvrir à leur clientèle la richesse du terroir et cultivent ainsi le bonheur et la fierté de manger local.

Gaston Couillard, chef propriétaire du Domaine de l’Oie Toquée à Saint-Agapit, sert à sa table champêtre des viandes provenant de ses propres élevages — veau, agneau, canard, oie, poulet de grain, pintade, lapin — et les légumes de son potager. De la mi-juin à la fin octobre, il est pratiquement autosuffisant. Même les jeunes animaux d’élevage qu’il achète proviennent de la région. « En s’approvisionnant localement, on développe un lien de confiance avec le client, car il peut savoir d’où viennent les aliments. Ce n’est pas plus rentable — ça revient environ au même prix d’élever ses animaux, si l’on ne compte pas le temps investi à s’en occuper —, mais c’est devenu un plaisir partagé avec les clients ! »

Il fait son propre compost et n’utilise aucun pesticide dans ses jardins. S’il a gagné le concours Chef santé de l’année  2016, c’est parce qu’il se préoccupe de la chaîne complète de production de ses aliments, pour offrir des aliments les plus sains possible.

À la Maison de Blanche et Zéphirin, à Saint-Narcisse-de-Beaurivage, on sert une cuisine du marché le midi en semaine et sur réservation pour les groupes les soirs et fins de semaine, ainsi que des boîtes à lunch aux saveurs de Lotbinière. Les propriétaires, Julien Larochelle et France Garon, comptent 20 à 25 fournisseurs locaux. Sirops de cassis de La Charloise, légumes du Kiosque des Grands jardins, canards du Canard Goulu, poulets d’Agri-Bio, fromages de la Fromagerie Bergeron, lapins de la région… le chef peut raconter aux clients l’histoire des aliments qui composent leur assiette !

« C’est une plus-value, les gens veulent manger ce qui provient de la région et savoir ce qu’ils mangent. Bien des produits ne sont pas plus couteux parce qu’ils sont locaux, au contraire », explique le chef Julien.

Pour celui-ci, s’approvisionner localement, c’est aussi créer une communauté solidaire  : « L’argent reste dans la région et c’est mieux pour tout le monde ! Je suis content de savoir que je fais vivre quelqu’un que je connais au lieu d’envoyer mon argent dans une grosse machine, où le producteur reçoit sa petite part, mais où il y a aussi le distributeur, le transporteur, etc. ».

Afin de réduire leurs déchets, les propriétaires font leur propre pain, font du compostage, réutilisent les sacs et les boites, réparent leurs biens et achètent des équipements usagés. « C’est économique, on n’est pas obligé de générer de la pollution supplémentaire et, en restauration, le neuf est souvent moins résistant que l’ancien ! », explique le chef. Ils peuvent livrer les repas sous format banquet ou en plateaux, ce qui réduit encore davantage les déchets produits.

En repensant la restauration, ces chefs répondent à une demande croissante de consommation plus responsable.

Manger local au quotidien? De plus en plus facile

Paniers de légumes chez le producteur ou livrés au travail, kiosques à la ferme, livraison de produits régionaux à domicile, marchés publics… les options pour  manger local  au quotidien sont variées et en pleine expansion dans la région. S’approvisionner localement offre des avantages indéniables : fraîcheur inégalable, découverte et mise en valeur du terroir, diminution de l’empreinte carbone, choix des méthodes de production.

Le nombre de personnes qui adoptent un «fermier de famille», avec  livraison hebdomadaire, bimensuelle, mensuelle ou annuelle de légumes ou de viandes, est en constante augmentation. Ces familles choisissent d’encourager les producteurs d’ici qui ont des pratiques et une vision d’agriculture durable. Une dizaine de fermes maraîchères et d’élevage de Lotbinière offrent des paniers livrés à des points de chute. Deux entreprises de la région témoignent de leur expérience.

Ô Jardins de M. Plante, Saint-Édouard-de-Lotbinière
La ferme maraîchère biologique Ô Jardins de M.  Plante, à Saint-Édouard-de-Lotbinière, produit 750 paniers par semaine incluant 8 à 11 variétés de fruits et légumes (pour un total de près de 40 variétés par année !). Les avantages de s’abonner à un service de paniers locaux sont multiples. « En étant abonnés, les gens mangent plus de légumes frais, ce qui a des effets bénéfiques sur leur santé », mentionne le propriétaire de l’entreprise, Jean-Michel Plante. « Ça permet de limiter le gaspillage, car le producteur sait d’avance quelle quantité produire. De plus, en achetant localement, les consommateurs ont un plus grand contrôle sur les méthodes de production et les conditions de travail sur les fermes », poursuit le maraîcher.

Ferme Rosa, Val-Alain
Sarah Parent et Romain Délétraz, propriétaires de la Ferme Rosa, à Val-Alain, ont également choisi de vendre directement aux consommateurs. « Avoir moins d’intermédiaires nous permet de maintenir une plus petite production et d’offrir de meilleures conditions de vie à nos animaux, tout en recevant un juste prix pour
notre travail », explique Mme Parent.

Veaux, porcs, agneaux, poulets, dindes et poules pondeuses ont un accès permanent à l’extérieur, où ils sont nourris à l’herbe et au foin. « Grâce à une grande biodiversité animale, la prairie reste saine et nous n’avons pas besoin d’utiliser de pesticides », précise M. Délétraz.

Les légumes flétris des fermes avoisinantes et d’Aide alimentaire Lotbinière sont acheminés et revalorisés à la Ferme Rosa. Ils font le bonheur des animaux et offrent une alternative gagnante au gaspillage. « On produit de la viande de qualité, du slow food qui ne coûte pas plus cher que la viande de l’épicerie à prix régulier, puisqu’il n’y a pas d’intermédiaires. », mentionnent les propriétaires. Et comme le disent leurs clients, quand on goûte à ça, on ne peut plus revenir en arrière!

Expérience gustative et sociale
Les producteurs locaux en circuit court font vivre une expérience gustative et sociale à leurs clients. En travaillant ensemble, agriculteurs et consommateurs participent à créer un terroir autosuffisant et diversifié, capable de nourrir son monde.

Vous trouverez le répertoire des producteurs et transformateurs de Lotbinière sur le site Internet de Goûtez Lotbinière : www.goutezlotbiniere.com/repertoire/

 

Découvrez la fermentation, pour manger des légumes locaux pendant toute l’année

Qu’ont en commun le kimchi coréen, la choucroute bavaroise et les cornichons québécois? Ils sont tous des moyens de conserver des légumes grâce au processus de lactofermentation. Dans l’histoire de l’alimentation, bien avant l’arrivée des réfrigérateurs et de la mise en conserve par stérilisation, la fermentation était utilisée pour conserver les aliments : fromages à pâte dure, saucissons et jambons, vin et cidre n’en sont que quelques exemples.

Curieux d’en savoir plus? Voici quelques informations sur le sujet tirées des ateliers offerts en octobre par Léa Charest de La Ferme Hantée de Lotbinière.

La lactofermentation, c’est quoi?
C’est une méthode de conservation vivante qui utilise le sel et prive d’oxygène. Vivante? Oui! Par la production de bactéries lactobacillus; de bonnes bactéries déjà présentes dans notre système digestif.

On peut conserver quoi?
Presque tous les légumes peuvent être lactofermentés. Cette méthode est théoriquement plus sécuritaire que le cannage à domicile par pasteurisation. Pourquoi? Parce que la stérilisation et la pasteurisation consistent à tuer toute trace de vie dans les aliments. Si la pasteurisation n’a pas été faite adéquatement, des organismes, tel le botulisme, peuvent se développer et être dangereux pour la santé. La lactofermentation, quant à elle, crée dans chaque pot un écosystème produisant de l’acide lactique et du CO2 qui créent des conditions défavorables à la prolifération de bactéries nuisibles à votre santé.

Comment c’est fait?
La méthode de préparation utilisée sera différente selon la teneur en eau des légumes. Peu importe la méthode, une concentration en sel de 1 à 2 % est visée. Au-delà de ce ratio, la fermentation sera ralentie, voire complètement impossible. Il est important d’utiliser du sel non iodé, comme du sel de mer, du gros sel ou du sel kasher.

Les préparations de légumes râpés, comme la choucroute, sont mélangées directement au sel et l’eau des légumes est extraite par osmose. Après quelques heures, les légumes sont dégorgés. Plus ils sont coupés finement, plus le sel accomplira efficacement son travail.

Lorsque les légumes sont coupés plus grossièrement, comme dans le kimchi, ils sont placés dans une saumure, c’est-à-dire de l’eau salée, pour compenser le manque d’eau extrait des légumes. Après deux à trois semaines, le mélange est transféré dans des pots hermétiques qui seront gardés au froid pour stabiliser la fermentation.

Une méthode de conservation aux nombreux avantages
En plus d’être une méthode sécuritaire de conservation, la lactofermentation a de nombreux avantages pour notre santé : les légumes crus sont rendus plus digestes, ils gagnent de subtiles saveurs et conservent toutes leurs vitamines. Leur potentiel nutritionnel est même augmenté par la présence de probiotiques – ces fameuses bactéries si bonnes pour le système digestif et la flore intestinale.

Vous souhaitez en savoir plus? Surveillez la page Facebook de la Ferme Hantée pour connaître leurs activités! facebook.com/lafermehanteelotbiniere

 

Manger local à l’année, plus facile que vous le pensez!

Eh oui! C’est déjà l’hiver! Avec six mois de froid et de neige par année, est-ce vraiment possible de manger local pendant 12 mois? Bien sûr que oui!

Manger local, qu’est-ce que ça veut dire?
Bien entendu, tout ne pousse pas au Québec. C’est pourquoi manger local, c’est privilégier la consommation d’aliments frais cultivés ici ou de produits transformés près de chez soi. Repérez les logos de ces certifications sur les emballages de produits :
Un produit certifié Aliment du Québec est entièrement québécois ou composé d’un minimum de 85 % d’ingrédients d’origine québécoise, dont tous les ingrédients principaux. La transformation et l’emballage de ces produits doivent aussi avoir été faits au Québec.

La certification Aliments préparés au Québec atteste qu’un produit a été entièrement transformé et emballé au Québec. Si les ingrédients principaux composant ce produit sont disponibles en quantité suffisante au Québec, ils doivent être utilisés.

Pourquoi manger local?
Les avantages à manger local sont considérables, que ce soit pour vous, pour les producteurs locaux ou pour la société en général. Des exemples?

Un fruit ou un légume qui provient d’un producteur maraîcher à quelques kilomètres de chez vous sera cueilli à maturité. Il aura donc développé plus de nutriments. De plus, la réglementation québécoise sur l’utilisation des pesticides est plus sévère qu’à l’étranger = BON POUR VOTRE SANTÉ.

En saison, les produits locaux sont souvent moins chers que ceux importés = BON POUR VOTRE PORTEFEUILLE.

Acheter directement chez le maraîcher vous fait rencontrer des gens sympathiques et le prix que vous payez va en entier au producteur = BON POUR VOTRE MARAÎCHER.

En achetant des produits locaux, vous contribuez à maintenir des emplois dans votre région = BON POUR L’ÉCONOMIE D’ICI.

Vos produits locaux n’auront pas été trimballés sur des centaines, voire des milliers de kilomètres pour se rendre jusqu’à vous = BON POUR L’ENVIRONNEMENT.

Nos trucs pour manger local à l’année
Pendant la belle saison, manger local c’est facile! Faites un potager, fréquentez les marchés publics, pratiquez l’autocueillette ou abonnez-vous aux paniers de produits d’un fermier de famille de votre localité.

Profitez de l’abondance et des bons prix pour faire des réserves. Congelez des petits fruits pour vos smoothies. Le maïs et les petits pois se congèlent également très bien une fois cuits et vous n’aurez qu’à les réchauffer pour retrouver un goût d’été dans votre assiette!

Transformez vos fruits en compote ou vos légumes en potage. Ce sera rapide et savoureux lors des froides journées d’hiver. Découvrez la mise en conserve et la lactofermentation, deux façons ancestrales de conserver les légumes. Explorez aussi la déshydratation, un procédé consistant à « assécher » les aliments. Aménagez un espace frais dans votre sous-sol où stocker pommes de terre, oignons, ail, carottes, navets, choux d’hiver et courges d’automne. Ils se conserveront facilement jusqu’en janvier!

Alors, prêt à manger local toute l’année?

Manger local…Sans cuisiner

Par manque de temps ou simple manque d’inspiration, les consommateurs québécois se tournent dorénavant vers les mets prêt-à-manger qui se multiplient sur les tablettes des épiceries. Parallèlement à cette tendance, un nombre croissant de consommateurs soucieux de la qualité de leur alimentation et de leur environnement recherchent des produits santé, de proximité, faits avec des produits locaux, avec le moins d’emballage possible. Pour répondre à cette demande et prendre leur part dans ce nouveau marché, plusieurs transformateurs alimentaires de Lotbinière offrent un vaste éventail de produits, dont des repas prêts-à-manger, des pains et des desserts, faits à partir d’ingrédients soigneusement sélectionnés. Deux transformateurs de la région nous parlent de leur parcours.

Pensée Santé, Saint-Sylvestre
Pensée Santé est spécialisé dans le prêt-à-manger végétarien : soupes, petits plats, quiches, pâtés, biscuits, tartes, muffins, etc. Presque toutes ses matières premières sont locales et certifiées biologiques. «J’utilise de la farine québécoise biologique et, en saison, je fais des réserves de légumes, de fruits et miels locaux pour en avoir toute l’année», explique la propriétaire de l’entreprise. «Je prends le temps de tisser des liens avec les producteurs locaux et de faire mes runs de lait pour aller chercher mes intrants, car, en plus d’encourager l’économie locale et d’être mieux pour l’environnement, ça mène à des arrangements, des ententes, des échanges. Il faut vouloir faire une démarche pour s’approvisionner localement, mais ça nous est rendu mille fois», dit-elle. Pour diminuer le gaspillage et valoriser les résidus organiques, Pensée Santé donne ses surplus aux banques alimentaires et a mis en place un système de compostage directement dans la cour de l’entreprise. Les produits Pensée Santé sont disponibles dans les Rachelle Béry ou peuvent être commandés directement à info@penseesante.com.

Boulangerie artisanale Malenfant, Saint-Agapit
La Boulangerie artisanale Malenfant offre des bagels, muffins et biscuits faits entièrement à la main, sans agent de conservation et incluant du miel et des fruits de la région. Les produits sont fabriqués au fur et à mesure, selon les commandes, et vendus directement aux clients, ce qui assure une grande fraicheur. «Vendre directement aux clients permet également de s’adapter aux besoins et aux demandes de ceux-ci», explique Jessie Malenfant, propriétaire de la boulangerie. Depuis quelques mois, en plus de vendre ses produits aux marchés et événements publics, la boulangerie livre ses produits à un groupe d’achat de Lotbinière, qui achète ses produits en vrac, sans aucun emballage. Ce groupe lui a également demandé une version 100 % locale de ses produits, donc fabriquée uniquement avec des ingrédients de la région. Un défi que Jessie Malenfant se sent prête à relever!

Les transformateurs d’ici, qui ont des liens directs avec leurs clients, peuvent s’adapter rapidement aux nouvelles tendances de consommation et contribuer au virage vers une alimentation plus responsable.

Et, pour faire honneur à ces repas où l’on ne cuisine pas, il est possible d’ajouter un petit verre de vin, de bière ou de cidre local. Les alcools d’ici sont de plus en plus variés, distingués, reconnus et médaillés!

Vous trouverez le répertoire des producteurs et transformateurs de Lotbinière sur le site de Goûtez Lotbinière : www.goutezlotbiniere.com/repertoire/

 

Des cadeaux de Noël à saveur locale – Surprenez vos proches!

Oubliez la cohue des grands centres commerciaux, l’incertitude des achats en ligne et les produits à la liste d’ingrédients interminable : magasinez vos cadeaux gourmands chez nous!

Que ce soit pour offrir un cadeau d’hôtesse, décorer votre table, concocter le menu d’un repas entre amis, glisser une gourmandise dans le bas de Noël ou vous faire plaisir, toutes les raisons sont bonnes pour découvrir les produits agroalimentaires de la région.

Des cadeaux qui font doublement plaisir
Faire vos emplettes des fêtes localement rendra beaucoup de gens heureux. Tout d’abord, les personnes à qui vous ferez découvrir de savoureux produits, mais aussi les entrepreneurs d’ici qui travaillent avec passion à produire et élaborer des denrées de grande qualité.

En plus d’encourager l’économie locale, vous faites également un geste important pour l’environnement en diminuant la distance parcourue par les produits que vous vous procurez.

Imaginez la fierté que vous aurez à proposer des produits faits tout près de chez vous à la famille qui vient de loin. Et que dire des histoires que vous aurez à raconter à propos des producteurs que vous aurez rencontrés lors de vos achats!

Dans Lotbinière, on trouve de tout!
De l’apéro au digestif; des canapés salés aux petites bouchées sucrées, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin auprès des producteurs lotbiniérois. Cidreries, vignobles, microbrasseries, producteurs de boissons artisanales à base de petits fruits… il y a un alcool produit dans Lotbinière pour chaque occasion!

Où trouver les produits gourmands régionaux?
Acheter des produits locaux, c’est plus facile que vous le pensez! Les options sont nombreuses.

Vous êtes de ceux pour qui le temps manque? Ouvrez l’oeil à votre supermarché! De plus en plus d’épiceries mettent en valeur les produits locaux. C’est le cas notamment du Metro de Sainte-Croix. « Nous travaillons à mettre en valeur les produits de Lotbinière, en particulier les alcools », souligne la propriétaire, Mylène Dubuc.

Vous êtes plutôt du genre à magasiner un samedi après-midi? Visitez un marché de Noël de la région! Non seulement vous pouvez vous y procurer de nombreux produits, mais vous y ferez aussi d’autres belles découvertes et aurez assurément l’occasion de déguster de savoureux mets et alcools.

Vous aimez les balades en voiture? Partez à l’aventure! Dressez votre itinéraire et allez rencontrer les producteurs chez eux. Partager leurs connaissances les passionne tout autant que faire des produits savoureux!

Pour vous inspirer et trouver toutes les informations nécessaires pour vos achats des fêtes dans Lotbinière, consultez le www.goutezlotbiniere.com.

Nous vous souhaitons un gourmand temps des fêtes et de savoureuses découvertes avec vos proches!

Consultez ce publireportage en pdf : Manger local, c’est génial… pour les CADEAUX DE NOËL À SAVEUR LOCALE

Comment s’approvisionner localement ?

  • Consultez le Guide manger local tout au long de l’année;
  • Abonnez-vous à Du terroir à l’armoire;
  • À l’épicerie, vérifiez l’étiquetage et privilégiez les produits de provenance locale;
  • Découvrez les producteurs et transformateurs locaux et tenez-vous au courant des périodes de productions locales et des événements agroalimentaires à venir;
  • Achetez directement aux kiosques à la ferme ou optez pour l’autocueillette offerte chez de nombreux producteurs;
  • Découvrez les marchés publics en Lotbinière;
  • Abonnez-vous aux paniers de légumes d’un producteur près de chez vous;
  • Faites des provisions lorsque les produits locaux sont abondants et au plus bas prix. Réappropriez-vous des savoir-faire qui vous permettront de vous régaler de produits locaux toute l’année : mise en conserves, fermentation, congélation, fumage, déshydratation, chambre froide.